Alors que s'y tient le tout premier Festival d'architecture, la Tête dans les Etoiles, Beata Malmquist, se greffe à cet audacieux et bel évènement. S'inspirant de l'univers du duo Renaudie-Gailhoustet, elle met en place une programmation artistique qui flirte avec l'architecture, le corps et l'espace. L'architecture étoilée du centre Jeanne Hachette tient lieu d'écrin aux «Prismes» colorés et transparents du sculpteur Sebastien Kito. Elodie Desprès et Stéphane Elmadjian, philosophe et cinéaste, donnent avec «Meat is murder» leur vision d'un héros ivryen, puis invitent le public à «remettre de la nature dans le langage» à travers la voix de «Hamadryade», un peu peut-être, comme Jean Renaudie et Renée Gailhoustet en leur temps dans l'architecture. Le film Dust de la plasticienne Alix Delmas, vient nourrir notre réflexion sur l'architecture, en offrant la vision d'une construction qui obéit à des critères tout à fait opposés à ceux de Renaudie et Gailhoustet. Frédérick Gautier quant à lui poursuit son dialogue avec le béton. Après la peniche Le Corbusier et les méandres de la Concrete River à Los Angeles, Frederick Gautier propose pendant la durée du Festival des dégustations de thé dans ses fameuses théières FCK, autour de la bouche de ventilation d'une des terrasses, sublimée à cette occasion en une table ronde ou monolithe gustatif. Les pâquerettes alentour seront à l'honneur pour faire vivre cette féerie.